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VOYAGER SAC AU DOS
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29 janvier 2012

BURKINA FASO: ARIVEE A BOBO-DIOULASSO

Carte du Burkina Faso

carte_burkina_faso

 

Un voyageur français nous a indiqué que pour rejoindre le Burkina Faso en car confortable il est prérérable de revenir à Mopti et de se renseigner au marché aux poissons, ce que nous faisons.

Tout d'abord, nous quittons notre famille d'accueil de Bandiagara en passagers sur des motos pour aller à la gare routière. Ensuite, après avoir pris les billets, nous montons dans un fourgon Saviem datant des années soixante dix et dont l'arrière est équipé de trois bancs en bois plus ou moins bancals. Ce véhicule bringuebalant nous amènera à Mopti, ville distante d'environ soixante quinze kilomètres.

Arrivés au marché aux poissons nous apprenons que pour se rendre à Bobo-Dioulasso il faut aller avec un premier bus à Blâ, près de Ségou. De là, il faut prendre un autre bus direct pour Bobo. Nous prenons nos billets et attendons l'heure du départ prévu à 12h30. En fait le bus partira à 14h00, la minute africaine...

C'est un bus aux normes locales avec motos, cages à volaille et autres nombreux colis sur le toit et sacs de riz de 100 kg et bidons d'eau dans le couloir central, déchets jetés sur le sol et musique à fond.

Nous arrivons à Blâ à vingt heures. Après avoir récupéré nos bagages nous allons au bureau de la compagnie Sonef pour nous renseigner sur le prochain départ qui aura lieu le lendemain matin à dix heures.

On nous propose de passer la nuit dans le bureau pour notre sécurité, ce que nous acceptons. On nous donne un matelas et deux couvertures et nous nous installons sur le carrelage poussiéreux.

Personnellement j'ai bien dormi malgré quelques aller et venu dans le bureau. Par contre, ma co-équipière,   complètement prise par un gros rhume, se lève avec de la fièvre.

Comme annoncé, le bus de ligne internationnale arrive à dix heures. Bravo la SONEF !!! Un bus confortable dont la climatisation est en panne (c'est fréquant ici) et qui roule vite, quatre vingt dix à cent kilomètres heures.

Nous arrivons à Bobo à seize heures.

En descendant du car nous achetons une carte téléphonique SIM avec numéro burkiné et appelons notre logeuse, Bassira, pour qu'elle nous explique comment aller chez elle.

Nous montons dans un taxi, dix minutes de trajet dans les rues sablonneuses de Bobo, le goudron étant réservé aux artères principales, et nous voilà arrivés.

Quel accueil ! Bassira, une petite femme dans la cinquantaine, souriante, joviale, nous reçoit avec un sourire permanent et des rires à la fin de chaque phrase en guise de ponctuation.

Elle nous montre notre appartement composé d'un séjour et d'une chambre, garni de deux lits, deux canapés, deux fauteuils et une table. Il ne manque que la moustiquaire aussi j'installe la mienne.

Notre logement nous coûtera neuf euros par nuit, petits déjeunés compris, à diviser par deux.




 

 

 

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